L’action de LeddarTech bondit
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2024-12-9
Alors qu’elle avait clôturé vendredi à 31 ¢ US, l’action de LeddarTech valait 1,66 $ US à l’ouverture des marchés, lundi. Ce rebond survient après que la firme de Québec se soit entendue avec Texas Instruments (TI).
Elle a clôturé à 1,49 $ US, à la fermeture du NASDAQ, lundi.
L’entreprise spécialisée dans les logiciels automobiles pour la conduite autonome a conclu une entente de collaboration stratégique ainsi qu’une entente de licence de logiciel. «Nous avons conclu une entente commerciale avec TI, afin qu’ils puissent commercialiser nos logiciels avec leurs micropuces à tous leurs clients à travers le monde», commente lors d’un entretien téléphonique Frantz Saintellemy, président et chef de l’exploitation de LeddarTech.
«Puis, ils ont signé avec nous pour avoir une licence afin de pouvoir vendre nos logiciels. Nous, on va recevoir des royautés et des redevances. Puis, pour démontrer leur sérieux, ils nous paient 10 millions $ US d’avance.»
— Frantz Saintellemy, président et chef de l’exploitation de LeddarTech
Ce nouveau développement a mené à la renégociation de la dette avec Desjardins. Dans le courant de l’été, LeddarTech a dû chercher du financement.
«En fait, c’était une entente d’investissement. Nos investisseurs ont réinvesti dans la compagnie. Desjardins nous a prêté trois millions supplémentaires, le temps de signer cette entente avec Texas Instruments qui prenait beaucoup de temps», précise M. Saintellemy.
«On a toujours annoncé qu’on allait sur le marché des capitaux et lever du financement pour au moins 12 mois d’activité, une fois qu’on a signé cette entente stratégique», ajoute-t-il en renchérissant que l’annonce de lundi a généré beaucoup d’intérêt.
Titre malmené
L’action de LeddarTech a été fortement malmenée au cours des 12 derniers mois. Le 2 janvier 2024, elle valait 2,70 $ US.
En août, alors que le titre valait autour de 50 ¢ US, la firme technologique avait réussi à résoudre l’avis d’infraction que les administrateurs du NASDAQ lui avaient signifié. La place boursière exige que les titres qui y sont négociés se situent au-delà de 1 $ US pendant plus de cinq jours.
LeddarTech avait alors réussi à obtenir un délai de 180 jours pour remédier à la situation. «Nous, on n’avait pas d’inquiétude à ce sujet. Parce qu’on savait que le titre de l’entreprise allait remonter éventuellement avec les annonces qu’on allait faire», conclut M. Saintellemy.